L’anecdote du mois
Contrairement à ce que propage la fémininisation depuis 30 ans avec ses « c’est beau un homme qui pleure », je vous déconseille sérieusement de prendre au mot cette idée reçue, au risque de passer pour une belle fiotte. Je le sais, je l’ai fait.
Bon, j’avais mes raisons (j’étais très, très déçu de quelque chose ou plutôt de quelqu’un) mais n’empêche, j’ai été très con. Je m’en suis vertement voulu, mais de tout échec il faut tirer leçon, et c’est ce que j’ai fait.
FLASHBACK : LA PEUR EST LA NORME DE L’ENFANT
Quand on était enfant – même l’enfant de deux parents normaux qui vous nourrissent, vous chérissent, vous protègent et vous aiment, on avait souvent peur.
Peur de l’extérieur, principalement, c’est-à-dire des univers excentrés au-delà des limites de leur champ de surveillance. La régence du monde par d’autres adultes, dont nous n’étions pas l’unique source de préoccupation, s’imposait à nous par une implacable succession de comparaisons en notre défaveur.
Ces «autres» adultes qui remplissaient le monde entier étaient plus grands, plus imposants, leurs voix plus lourdes et menaçantes, leurs connaissances plus exactes, leur pouvoir de punition plus prompt. Nous ne les défiions qu’à de rares occasions, mis hors de nous par ce qui nous semblait alors, dans nos yeux d’enfants, une insoutenable injustice.
Et cela se terminait généralement avec quelques hurlements bien sentis, une gifle ou deux, et une privation de liberté (ie le fameux «va dans ta chambre») pouvant aller, dans les cas les plus extrêmes d’incivilité, jusqu’à 24h.
Bref, la peur est, comme la solitude, un sentiment avec lequel l’enfant prend très jeune l’habitude de cohabiter, contraint et forcé.
En grandissant, elle disparaît…
« Tout est bruit pour qui a peur »
Sophocle
Et puis, année après année, on s’acoquine. Au jour le jour, mètre après mètre, on se déshabille du regard à la fois protecteur et inhibant des parents.
Le réel et ceux qui le peuplent cesse d’être objet de fantasmes et de projections, on s’y fait, on s’y moule, on s’y attache avec plus ou moins de facilité. Comme dit l’autre, le réel, c’est ce qui finit toujours pas s’imposer à nous ; c’est notre a priori transcendantal.
Et là normalement, je dis bien normalement, le monde extérieur commence d’effrayer de moins en moins, à mesure qu’on l’observe de plus près, qu’il passe à portée de l’oeil et de la main, qu’il prend sens. Qu’on le comprend et qu’on comprend les gens.
… ENFIN ÇA, C’EST LA THÉORIE
« Quand on tombe dans l’eau, la pluie ne fait plus peur. »
Proverbe russe
Et une fois n’est pas coutume, elle ne fonctionne pas si mal, la théorie. Globalement, on désacralise ce qu’on connaît mieux, l’expérience donne la confiance et savoir permet d’oser. Globalement.
Mais quand bien même auriez-vous relativement confiance en vous, ne vous arrive t-il pas régulièrement de vous retrouver confronté à une désagréable sensation physique en tous points semblable à celle que vous connaissiez, enfant, j’ai nommé la peur ?
Alors bien sûr, aujourd’hui, elle prend racine dans des causes bien plus diverses, bien plus inattendues, bien moins inavouables et parfois bien plus perverses. Vous n’êtes plus terrorisé par votre instituteur (dans mon cas personnel, comme le savent ceux qui ont lu mon livre, j’étais terrorisé par ma professeur de Français Mme Joubert, qui m’avait traité d’idiot parce qu’à la question « comment voit-on que le texte est à l’imparfait », j’avais répondu « ça se voit » au lieu de « au temps des verbes »).
Si vous lisez ces lignes, vous êtes probablement adulte légal (même si c’est depuis peu), et il est peu probable que la peur s’incarne en un instituteur, un professeur, ni même en l’un de vos deux parents. Et vu l’avancée de la féminisation et de la psyrose, les pères sont bien partis pour ne plus faire peur très longtemps. N’empêche que, n’empêche que.
Celle que l’on croyait disparue à jamais, enfermée aux oubliettes de l’enfance, resurgit de la façon la plus perverse qui soit, aux moments les plus inattendus, et vous inhibe :
- peur de l’indifférence d’une belle femme,
- peur du rejet,
- peur de parler en public,
- peur de regarder en face quelqu’un qui vous dépasse (que ce soit symboliquement, physiquement, statutairement, bref quel que soit la nature de votre subordination à son égard)
- peur du jugement de l’autre,
- peur de la solitude,
- peur de vous-même
- etc. (liste loin d’être exhaustive)
Les réponses habituelles à la peur ne sont pas appropriées
Les réponses habituelles à la noix, on les connaît :
- « il/elle ne va pas te manger »
- « qui ne tente rien n’a rien »
- « ne t’inquiète pas tout va bien se passer »
et autres
- il faut s’accepter tel que l’on est
Tout le monde a ses moments de down, d’hésitation, de doute. C’est légitime et il faut accepter. Mais pas accepter la peur. La peur doit se combattre activement, même et surtout si l’issue du combat est incertaine. Les plus grands moments de plaisir de la vie viennent de la sensation d’avoir « tout donné », et jamais quand vous vous êtes auto-limité de dire/faire/penser quelque chose, par… peur.
Bref, si je voulais résumer ma pensée :
« Fais-peur au lion avant qu’il ne te fasse peur »
Proverbe arabe
LA PEUR PEUT DEVENIR UN SOUVENIR
Je vous invite à penser avec moi de la manière suivante :
La peur est un dégoût. Un dé-goût. Or de même qu’il est possible (et même souhaitable) de travailler son goût pour le former, un travail spécifique sur le dégoût peut l’annihiler, le transformer, le transcender.
Pourquoi nos conseils fonctionnent (témoignages)
Je ne détiens pas la vérité absolue, pas plus que je ne la tiens de Dieu ou de quiconque, comme le disent les chiennes de garde qui aboient et mordent sur les réseaux sociaux.
Je vous pousse, exemples et concepts à l’appui, à voir le réel sous un nouvel angle.Et vous savez quoi ? Depuis des années, ça marche :
« Quelques courtes lignes pour donner un retour d’impression sur le séminaire «Comprendre les gens». Ce fût une journée d’exposé simple et efficace qui captera l’attention des personnes curieuses de mieux connaître les rouages de l’esprit. Elle a été doublée et construite autour d’une introduction à la sociologie qui m’a amené a touché du doigt de quelques concepts-clés et surtout découvrir la démarche intellectuelle sur laquelle cette discipline repose. Tout cela agrémenté de quelques anecdotes toujours bien choisies. » (extrait du témoignage sur comprendre les gens)
« Je valide les commentaires plus haut. Matinée théorique (du costaud!) et après-midi plus pratique, de nombreux exemples pratiques, ce séminaire a définitivement un gros potentiel.
Il nécessitera plusieurs écoutes selon moi tellement on y entend d’informations nouvelles et pertinentes. Les bons points: le fond musical jazzy et les toujours très bonnes interventions des participants. » (extrait du témoignage sur comprendre les gens)
12 EXTRAITS DE CE QUE VOUS ALLEZ ENTENDRE POUR LA PREMIÈRE FOIS AU COURS DE CETTE JOURNÉE
- celui qui a peur passera toujours pour froid, voire temporairement pour méchant
- négocier avec sa peur comme on négocierait avec un être vivant
- analyse fine des répercussions physiques et physiologiques de la peur
- quand faut-il se confronter à ses peurs, et au contraire quand les éviter
- les 2 phrases à se répéter à l’infini
- les peurs légitimes
- les méthodes des autres pour vous faire peur
- la peur comme biais décisionnel et acte d’achat (« La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance » George Lucas, Star Wars ép. 1″)
- l’adrénaline, ou le sain pendant de la peur
- la technique du « remplissage de frigo » ou faire son « nid de survie » au milieu de la peur
- la peur de soi-même, ou pourquoi se regarder dans le miroir
- comment se sentent les autres en ce moment précis
Vos 5 bénéfices à commander cette journée
- devenir plus sexué
- acquérir une plus grande maîtrise de soi-même
- augmenter votre niveau de discernement (rappel : « tout est bruit pour qui a peur »)
- libérer son potentiel
- énergie, force mentale et aptitude au combat
« Sachez que dans la vie l’homme doit traverser un pont très, très étroit, mais ce qui est essentiel, le plus essentiel, c’est qu’il n’ait pas peur. Pas peur du tout. » Rabbi Naham de Brazlaw
Basé sur 205 avis
Publié le 03/09/2024 à 4:00 pm (Date de commande : Le 03/09/2024 à 1:18 pm)
Des propos pertinents qu’on ne pourraient trouvé ailleurs ;du concept, des conseils et bien d’autres choses indispensables !
Publié le 03/09/2024 à 10:38 am (Date de commande : Le 03/09/2024 à 7:46 am)
Cette thématique fait échos à un besoin fréquent dans un monde d’incertitude. J’imagine que l’éclaire du sociologue à lunette sera très utile à rationaliser quelque chose qu’on ressent tout le long de notre vie. J’ai hâte d’écouter le séminaire et comme d’habitude, le support est une aide complémentaire précieuse.
Publié le 26/08/2024 à 10:45 am (Date de commande : Le 16/08/2024 à 12:34 pm)
2ème séminaire suivi et toujours aussi intéressant ! Cela nous fais vraiment réfléchir et nous fait grandir !
Publié le 06/08/2024 à 10:59 pm (Date de commande : Le 09/07/2024 à 11:43 am)
Séminaire intéressant proposant plusieurs approches inédites nous permettant de s’armer psychologiquement pour affronter et vaincre nos peurs les plus viscérales.
Publié le 31/07/2024 à 4:04 pm (Date de commande : Le 30/06/2020 à 10:03 pm)
Des réflexions inattendues et intéressantes. Tout le monde pourra y trouver quelque chose d’intéressant.
Publié le 18/07/2024 à 2:22 pm (Date de commande : Le 26/02/2023 à 8:05 pm)
Séminaire qui pousse à l’introspection avec un prisme sur les peurs de l’enfance, séminaire bien construit et aidant